mardi 11 novembre 2014

Enseignants

Il est temps pour moi de présenter les enseignants qui m'ont permis de découvrir et de vouloir en savoir plus sur l'enseignement de cette école. Je dis citer car je ne suis pas douer pour en parler plus que cela, néanmoins cela faisait un certain temps que je souhaitais évoquer quelques enseignants que j'ai eu l'occasion de rencontrer que cela soit en "vrai" ou par le net et qui ont spécialement compté.






 L'année dernière j'ai eu le grand plaisir de rencontrer Jérôme Ducor, religieux de la Jôdoshinshû officiant en Genève au temple Shigyôji. J'avais eu la chance de lire son livre Shinran un réformateur bouddhiste dans le japon médiéval en 2008. 
Non seulement j'avais pu lire enfin Shinran en Français mais de plus l'ouvrage s'est avéré pour ma part excellent, relatant la vie de ce moine du XIII ème avec d'une manière simple et respectueuse tout en ne faisant pas de prosélytisme. Sa biographie plaisante à parcourir s'articulant fort bien bien avec l'Enseignement de la Terre Pure qu'il a transmis. Je conseille ce livre à toutes et tous.
Il est de plus appréciable que sa connaissance de la langue nippone et sachant lire le chinois  associé au fait qu'il ai une maîtrise dans cette école (Kyoshi) nous permette d'aller au plus prêt des textes de notre tradition.





 Sur le web j'ai pu faire la rencontre de Paul Roberts qui, si il n'a pas le niveau universitaire de révérend Ducor ni l'ordinnation de bonze, oeuvre sur internet sur son forum de discussion avec un autre compatriote américain. 
Ses billets sont souvent très long, le ton est direct et personnel et si je ne le contact plus depuis un certain temps il reste pour moi une référence bien que cela ne fasse qu'un peu plus d'une dixaine d'année qu'il enseigne par ce biais. Je n'ai pas eu de très longue discussions en privée avec lui mais par ses messages publiques il a su m'aider à y voir plus clair dans l'enseignement.


Si l'on me demandait " Qu'est ce qu'un bon enseignant pour toi ?" je répondrais :  une femme ou un homme étant disponible afin de partager les mots des sutras et des maitres avec autrui. C'est également quelqu'un s'appuyant régulièrement sur sur ce qu'on écrit les patriarches et sur les dits du Buddha. Une personne vous montrant la voie vers le don d'Amida qu'est la Foi sans s'en enorgueillir, n'essayant pas de faire de sa personne le point central de son message mais se tournera toujours vers le Voeu.  Elle/Il ne se sentira pas indispensable à votre libération car au final, seul Amida sauve.

Je dois citer d'autres enseignants qui comptent pour moi. Voici 4 noms vers qui je peux vous orienter les yeux fermés :

Zuiken sensei Enseignant Jôdo Shinshu très apprécié. Il a écrit en Japonais des dixaines d'ouvrages. Son style "zen", est direct et sans concession. Un enseignant toujours très inspirant ! je vous conseilles tout particulièrement ses poèmes 

Hisao Inagaki, fils de zuiken Inagaki. Il a traduit plusieurs ouvrages important de notre tradition en anglais. Citons les 3 Sûtras de la Terre Pure, le Commentaire de Tan Luan sur un traité de maître Vasubandhu à propos de la Terre Pure ainsi que l'oeuvre principale de Shinran : le Kyôgyôshinshô (KGSS).

Eiken Kobai un enseignant restituant très bien l'enseignement de Maître Shinran à travers ses livres. Paul roberts aime se s'en réfèrer souvent très souvent.

George Gatenby, qui a travaillé avec les deux premier vit en Australie. Lui aussi très disponible il à un site que j'affectionne particulièrement ou il commente les hymnes, les wasans de Maitre Shinran il s'agit de Notes on the Nembutsu. Cet été il a ouvert un nouveau site, encore une fois, de la grande qualité : The Udumbara Flower.

Richard St Clair, un américain qui oeuvre avec Paul Roberts sur 'True Shin Buddhism'. Son site est vraiment bien fait. Vous y retrouverez par exemple l'intégralité des Lettres de Rennyo (Ofumi ou Gobunsho) traduites par Ann Rogers et Minor Rogers.




" Des compagnons de la pratique exclusive du nembutsu se disputent en disant qu'un tel est "mon disciple" ou "le disciple d'un autre". Voilà une objection hors de propos !

Quant à moi Shinran, je n'ai même pas un seul disciple.

Voici pourquoi. Si je faisais dire le nembutsu aux gens par mon calcul personnel, cela ferait bien d'eux mes disciple. Mais il serait complètement incensé d'appeller "mes disciples" les gens qui disent le nembutsu recu des sollicitations de 'Mida.

S'il y a des conditions pour qu'ils me suivent, ils m'accompagnent, s'il y a des conditions pour qu'ils me quittent, nous nous quittons. Mais prétendre que celui qui se détoune de son maître pour commémorer le Bouddha (Nembutsu) en se joignant à un autre n'irait pas naître dans la Terre Pure, cela est injustifiable. Veulent-t-ils dire qu'ils lui reprendraient, comme si elle leur appartenait, la foi dont l'a gratifié le Venu-de-l'ainsité [Amida] ? Encore une fois cela ne doit point être !

Si nous sommes en adéquation avec le principe de spontanéité, nous reconnaîtrons la bienfaisance du Bouddha et, aussi bien, la bienfaisance de notre maître. "



Maître Shinran cité par un disciple dans le Tannishô (notes déplorant les divergences) Chapitre VI.
Traduit par Révérend jérôme Kenshô Ducor. _()_

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